Analyste développeur expérimenté, Charly Terrier a été l’un des premiers à rejoindre la Waya Team. Retrouvez dans cet article son interview écrite, ainsi qu’une vidéo Fast and Curious pour mieux le connaître.
Interview de Charly Terrier
Peux-tu te présenter ?
Charly : Je m’appelle Charly Terrier. Marié depuis un an déjà, je suis en outre l’heureux papa d’un bout de chou de quatre mois.
Je suis né à Saint-Chamas (13, Bouches-du-Rhône), puis j’ai déménagé sur Avignon à mes 16 ans. J’ai donc toujours habité en Provence. Aujourd’hui, je ne me verrai pas vivre ailleurs. Sauf peut-être à Hawaï ou Cuba… J’aime le soleil !
Pourquoi as-tu désiré devenir développeur ?
Quand j’étais petit, mon voisin avait un ordinateur. Il me laissait y jouer lorsque nous nous rendions chez lui ! Un peu plus tard, ma mère m’a offert un Mac pour que je puisse faire du traitement de texte.
J’ai ensuite trouvé un logiciel qui me permettait de créer des petits jeux vidéos. J’adorais cela ! J’ai passé un nombre incalculable d’heures à créer mes propres jeux.
Lorsqu’Internet est arrivé, j’ai tout de suite eu envie de créer mon propre site web. J’ai d’abord appris le html et le css, puis je me suis mis au php afin de rendre le tout plus dynamique.
J’aimais (et j’aime toujours !) énormément passer du temps à coder. Ce qui me plait, c’est de pouvoir créer des choses à l’infini. Au final, notre imagination est notre seule limite ! À partir du moment où l’on a une idée et du temps, on peut tout faire. Aussi bien des choses amusantes que des choses qui rendent service, d’ailleurs.
Malheureusement, quand l’heure est venue de choisir mon orientation professionnelle, je n’étais pas au courant que programmeur pouvait être un métier. J’ai donc suivi un tout autre cursus, avant de finalement me réorienter.
Quel est ton parcours ?
Après mon baccalauréat Scientifique, je suis allé dans une faculté Mathématiques et Informatique appliquées aux Sciences (MIAS). Nous ne faisions toutefois qu’une heure d’informatique par semaine, et j’avais envie de plus.
Je me suis alors réorienté, et ai rejoint un BTS Informatique de gestion. Ensuite, je me suis inscrit à l’ESIMED, une école supérieure d’informatique, en alternance. Mes études me plaisaient bien davantage, et j’ai même regretté de ne pas m’être lancé là-dedans plus tôt !
En revanche, je ne me suis pas senti très à l’aise dans les entreprises dans lesquelles j’avais fait mes stages. Il s’agissait de sociétés très traditionnelles, peu enrichissantes ni humainement ni en termes de travail. Trouver un CDI à la suite de mes études ne m’intéressait donc pas plus que ça.
Fort heureusement, dans mon métier le freelancing est monnaie courante. Dès mon diplôme en poche, je me suis donc lancé à mon propre compte.
Peux-tu nous en dire plus sur tes projets de freelance ?
Peu de temps après m’être installé à mon compte, j’ai appris qu’une connaissance recherchait un développeur pour créer un logiciel windows afin d’aider les secrétaires du secteur médical. Je l’ai rejoint dans ce projet. Au fil des années le logiciel a beaucoup évolué, et il est devenu une véritable application web. Je travaille toujours dessus aujourd’hui.
Plus tard, j’ai créé un CMS orienté pour les besoins spécifiques de clients. Je me suis associé avec un ami, et nous avons monté ensemble une société pour le développer. Malheureusement, les choses ne se sont pas très bien passées avec mon associé. D’un commun accord, nous avons finalement décidé de fermer notre entreprise.
Enfin, plus récemment, j’ai créé un logiciel à destination des sapeurs-pompiers avec des amis : DMASP. Certains membres de l’équipe de Waya Tech ont même travaillé dessus quelques jours l’année dernière !
Tu étais freelance, pourquoi es-tu venu travailler chez Waya Tech ?
Lorsque ma société a fermé, je n’avais pas très envie de me relancer pleinement dans le freelancing. En toute logique, j’ai donc commencé à regarder les offres d’emploi. J’ai postulé à quelques annonces sur Avignon. Waya Tech était l’une d’elles.
Mon entretien avec Hervé Millet s’est super bien passé. J’ai tout de suite eu envie de rejoindre cette ESN à Avignon. Et si à l’origine c’était juste pour faire une transition, désormais je me vois bien rester ici car je m’y sens bien.
Je travaille pour Waya Tech trois jours par semaine. Le reste du temps est consacré à mon activité de développeur freelance.
Comment vis-tu ce mélange entre le salariat et le freelancing ?
J’adore mélanger salariat et freelancing !
J’avoue que c’est parfois difficile, et même fatigant, mais j’apprécie énormément. Être chez Waya Tech me permet de travailler en équipe, mais aussi de me lancer dans d’autres projets, de découvrir d’autres technologies… Par exemple, nous faisons aussi bien des objets connectés (IoT) que des applications métiers et des applications mobiles. Cela m’enrichit intellectuellement, et m’aide à rester performant.
Je bénéficie en outre des avantages du salariat : partir en vacances, sans être obligé de travailler pendant ces quelques jours, c’est tout nouveau pour moi. Et bien sûr, je trouve cela très appréciable.
De même, le fait d’avoir une expérience de freelance m’est d’une grande aide au quotidien. Cela me permet notamment de mieux comprendre les besoins des clients, ou tout simplement les attentes d’Hervé.
Tu fais partie des premiers salariés de Waya Tech. Que penses-tu de son évolution ?
Effectivement, j’ai été l’un des tous premiers membres de la Waya Team. Cependant, j’ai rapidement été amené à travailler pour l’un des clients historiques de Waya Tech : Kizéo. D’abord depuis les locaux de Waya Tech, puis directement chez ce client. J’en garde un excellent souvenir, car il y avait une bonne ambiance et le projet était particulièrement intéressant.
Mais de ce fait, je n’ai pas pu véritablement suivre les évolutions de Waya Tech, ou du moins pas pleinement. Quand je suis revenu de ma mission, nous avions changé de locaux et de nouveaux collaborateurs avaient été recrutés.
Aujourd’hui, je suis ravi de constater que beaucoup de choses ont évolué, et en bien ! Les nouveaux locaux sont mieux bien sûr, mais l’organisation est elle aussi bien plus efficace par exemple.
As-tu des passions ?
En tant que passionné de développement, je passe bien sûr la majorité de mon temps derrière un écran. Mais je sais aussi comment m’occuper autrement !
Par exemple, je gère une association de reconstitution médiévale qui représente la papauté à Avignon au XIVème siècle. J’organise également des soirées concerts costumées à thème.
Ce n’est plus le cas actuellement, mais pendant longtemps je criais dans un micro sur les scènes de la région.
L’époque médiévale, quelle passion originale ! Comment t’y es-tu intéressé ? Peux-tu nous en dire plus sur ton association ?
Ma femme Lili et moi-même organisons depuis longtemps des soirées costumées à thème. En 2007, alors que nous préparions une soirée sur le thème médiéval, nous nous sommes rendus à la Véraison à Châteauneuf-du-Pape pour y trouver de l’inspiration.
NDLR : la Véraison est une grande fête médiévale marquant le début de la maturité du raisin. Un grand banquet médiéval y est organisé, ainsi que des spectacles d’époque (tournoi de chevalerie, concerts de musique médiévale, saltimbanques…).
Tout à coup, une personne en armure est tombée devant moi, et a perdu son casque. J’ai été très surpris de constater qu’il s’agissait en fait d’une connaissance ! Quand je lui ai demandé ce qu’il faisait là, accoutré de la sorte, il m’a répondu qu’il faisait partie d’une troupe médiévale et nous a expliqué ce qu’il faisait. Cela nous a beaucoup séduit. Quelques mois plus tard, Lili et moi-même avons rejoint la troupe !
A dire vrai, au départ je n’étais pas vraiment passionné. Mais comme il fallait de vrais costumes historiques (et non pas de simples déguisements), j’ai commencé à me renseigner à ce sujet. Et de fil en aiguille, l’époque médiévale est devenue une véritable passion.
Aujourd’hui, notre association participe à des manifestations organisées par des mairies et autres organismes. Nous présentons de courtes pièces de théâtre sur des scènes historiques : mariage, inquisition, peste… Nous tâchons de rendre nos pièces aussi ludiques que pédagogiques, et surtout, réalistes.
En savoir plus sur notre association
Fast and Curious de Charly
Vous le savez désormais, chaque interview écrite d’un membre de la Waya Team se termine en beauté avec un Fast and Curious ! Il s’agit d’une interview vidéo très courte, dans laquelle la personne interrogée doit choisir entre deux options.
Rythmé et décalé, le Fast and Curious permet de découvrir une autre facette de la personnalité de notre team de choc !