Sylvain fait partie de l’équipe technique de Waya Tech. Analyste développeur et administrateur système, notre mouton à 5 pattes endosse également la casquette de chef de projet pour certains clients.
Aujourd’hui, je vous propose d’en savoir plus sur ce développeur hors pair grâce à une double interview : une interview écrite classique ainsi que, pour le fun, un fast and curious !
L’interview de Sylvain Brissy
Peux-tu te présenter ?
Sylvain : Je m’appelle Sylvain Brissy, je suis marié et j’ai deux enfants : un grand de 7 ans (ou un petit, selon comment on voit les choses !), ainsi qu’une petite puce de tout juste 4 ans. Je suis plutôt extraverti, un expansif – ou un ex-pensif, selon. J’aime aussi beaucoup animer et divertir les autres.
Plus généralement, je suis quelqu’un de très curieux. Rien ne me passionne plus que de découvrir de nouvelles choses et de voir comment elles peuvent m’être utiles, aussi bien dans la sphère professionnelle que privée. J’apprécie tout particulièrement le travail manuel.
Dans ma maison par exemple, je me suis occupé de la plomberie, de la toiture, du carrelage, de l’électricité… Je fais également de la domotique, de l’électronique et je peux même faire de la couture ! Je touche vraiment à tout, c’est ce qui me passionne. J’ai besoin d’être stimulé intellectuellement, via de nouveaux apprentissages, pour me sentir bien.
Je sais également que tu es un grand voyageur, peux-tu nous en dire plus ?
En effet, j’adore voyager. Quand nous nous sommes rencontrés avec ma femme, nous sommes partis vivre à Vancouver (Canada) pendant un an. C’était en 2005-2006. Nous travaillions sur place. Nous avions loué un camping-car pour traverser le Canada tous les trois, ma femme, mon chat et moi. Une merveilleuse expérience !
Si j’avais déjà beaucoup voyagé étant plus jeune, c’était une grande première pour ma femme. Elle a tout de suite accroché elle aussi, et depuis nous avons cette passion en commun. Nous voyageons désormais au moins une fois par an.
Actuellement, nous préparons notre prochain grand projet : un tour du monde d’un an en famille. Le départ est prévu pour l’été prochain, et toute notre petite famille se réjouit déjà de cette nouvelle aventure !
Tu es un vrai touche-à-tout. Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir la programmation informatique ?
Quand j’étais enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de consoles de jeux vidéo. En revanche, j’ai eu mon premier ordinateur à l’âge de 8 ans. J’ai connu les ordinateurs « série 80 » de Hewlett-Packard, les disquettes souples puis rigides… J’ai vraiment eu la chance de suivre les évolutions de l’informatique, et ça m’a toujours beaucoup plu.
En revanche, j’ai commencé à programmer finalement assez tard, quand j’étais en BTS. Bon, j’avais déjà essayé de programmer en Basic sous DOS avant, mais à l’époque il n’y avait pas internet, donc c’était tout de suite plus compliqué pour apprendre.
J’avais aussi fait beaucoup d’électronique, notamment durant mon Bac. On ne peut pas vraiment parler de programmation, mais ça y ressemblait. C’était en effet constitué d’assemblages logiques, avec des compteurs, des conditions, etc.
Mais oui, mes premières vraies lignes de code, c’était en BTS. Je me rappelle qu’en deuxième année, nous faisions du C++. J’avais commencé à développer un petit jeu, et je l’améliorais au fil des séances de TPs. C’était vraiment sympa, j’ai tout de suite accroché.
Peux-tu nous parler un peu de ton parcours professionnel ? Que faisais-tu avant de rejoindre la Waya Team ?
Pendant mes études, j’ai commencé par un petit boulot en tant que tireur de câble, puis j’ai programmé les alarmes et les autocommutateurs. J’ai ensuite atterri dans des bureaux de Recherche & Développement sur de l’industriel en alternance de mon école d’ingénieur. J’y faisais de la conception électronique, informatique et même mécanique.
Quand je suis revenu de mon séjour à Vancouver, des opportunités professionnelles m’ont conduites à opter pour le portage salarial. J’ai notamment travaillé pour le Festival Off d’Avignon durant quelques mois.
Le bouche-à-oreille a bien fonctionné ensuite. Mon carnet de commandes était rempli pour toute l’année. Le portage salarial ne me correspondant plus, j’ai monté une SARL. Cette aventure a duré 5 ans : les 3 premières années je travaillais seul chez moi, puis j’ai loué des bureaux avec un autre freelance durant 2 ans. Mais j’avais du mal à demander de l’aide, à m’entourer. Mon entreprise ne marchait pas comme je le voulais, et il était urgent que je trouve une solution car ma femme venait d’accoucher de notre premier enfant.
J’ai alors trouvé sur travail sur Marseille, dans le milieu du web. C’était une SS2I, nous pouvions être jusqu’à 150 personnes sur le plateau… Peu à peu, cela m’a frustré de toujours faire la même chose, moi qui aime toucher à tout. De plus, j’étais sans cesse appelé pour des urgences, ce qui rendait mon planning compliqué à respecter.
J’ai alors trouvé un autre travail. Je travaillais en remote pour une entreprise parisienne spécialisée dans la big data, et réalisais des études de trafic à partir des données de véhicules connectés. Je collaborais avec d’autres freelances situés aux quatre coins de la France. Ce fut une expérience très intéressante, mais là encore la frustration fut de la partie : j’avais envie de mettre en place plein de nouvelles choses, mais devais faire attention à ne pas me montrer trop force de proposition car mes collègues ne voyaient pas les choses ainsi.
A cette même époque, Waya Tech avait missionné Adrien, un chasseur de têtes, pour trouver de nouveaux talents. Il avait d’ailleurs recruté Ulric quelques mois plus tôt. Adrien m’a contacté et, après avoir bien réfléchi, j’ai fini par accepter sa proposition. En Juin 2018, j’ai donc rejoint la Waya Team.
Quel est ton rôle chez Waya Tech ?
Je suis analyste développeur et sys-admin. Je suis également chef de projet sur certaines missions. C’est un travail très varié, qui me permet de toucher à des choses très différentes, ce qui, bien sûr, correspond très bien à ma personnalité.
Je suis quelqu’un qui comprend généralement rapidement les choses. Du coup, lorsqu’un client commence à exposer ses besoins, j’anticipe déjà ce qu’il veut faire, et là où il veut en venir. Je suis donc capable de me montrer force de proposition très rapidement, de trouver des interactions que le client n’avait pas pensé.
Ensuite, j’ai pour rôle de chapeauter le projet, de m’assurer que les deadlines sont bien respectées, etc. Je fais également de la programmation, bien sûr.
Depuis que Waya Tech s’est lancée dans les objets connectés, je suis en outre devenu un référent en IoT. J’aime énormément cela, et cela fait parfaitement écho à ma formation initiale en électronique ainsi qu’à mes premiers boulots. Je suis très heureux de renouer avec cela, car j’avais dû mettre cette passion de côté par manque de moyens.
D’un point de vue technologies, quelles sont tes préférences ?
Niveau technologies, c’est un peu comme en musique : je suis très éclectique ! Il y en a certaines que je n’apprécie pas du tout, comme Java pour ne pas la citer.
Mais plus généralement, j’estime que le choix de la technologie dépend vraiment de l’usage. Certains projets sont plus adaptés à certaines technologies qu’à d’autres, que ce soit de par leur historique ou de par leur infrastructure. Il y a aussi des technologies qui se ressemblent, et qui peuvent se substituer, ou bien être utilisées en parallèle.
En réalité, j’aime beaucoup découvrir de nouvelles technologies. Je ne vais pas forcément jusqu’à les pratiquer intensément à chaque fois (je sais bien que je saurai le faire si nécessaire !), mais j’aime comprendre les usages et intérêts que je peux en tirer. Pour moi, mais aussi et surtout pour les clients.
Plus généralement, mon cerveau est toujours en captation. Tous les soirs quand je rentre chez moi, je fais de la veille. D’ailleurs, très souvent je discute ensuite de mes découvertes avec d’autres membres de la Waya Team, qui ont eux-mêmes effectué leur propre veille. Nous avons également mis en place un outil qui nous permet de facilement transmettre du contenu intéressant aux autres.
J’aime beaucoup ces échanges. Puisqu’on est à l’affut des nouveautés, on peut s’adapter et anticiper les évolutions, et donc rester au meilleur niveau.
Place au fast and curious !
Comme Hervé Millet, Sylvain Brissy s’est prêté au jeu du fast and curious ! Il s’agit d’une interview vidéo très courte et rythmée, durant laquelle l’interviewé doit choisir entre deux options qui lui sont proposées.
Voici l’interview décalée de Sylvain Brissy :
Rendez-vous le mois prochain pour découvrir un autre membre de la Waya Team !